Albinisme chez les humains
Peu répandu en Europe, avec un cas pour 20.000 naissances, l’albinisme apparaît souvent comme une anomalie spectaculaire. Les personnes en souffrant pouvant être mise à l'écart, regardée bizarrement... Elles n'en demeurent pas moins des individus comme vous et moi, avec seulement un manque de mélanine ; ce qui leur confère une peau des plus blanches et fragiles, une capillarité également très claire, variant parfois sur le doré et des spécificités oculaires.
En Afrique, notamment au Niger et au Sénégal, en raison de l'importante consanguinité dans certaines tribus, le ratio est beaucoup plus important, avec 1 albinos pour 4000 naissances, dont des cas d'albinisme total, cheveux, yeux. Un chiffre parfois difficile à contrôler compte tenu des accouchements en brousse, loin des dispensaires et structures hospitalières. Il en va de même en Amérique du Sud, dans certaines ethnies où l'on atteint les plus hautes fréquences au monde, jusqu'à un pour 140 dans une tribu du Panama. Enfin, les États unis moins touchés recensent quand même 1 albinos sur 12 000 naissances chez les populations afro-américaines.
Très sensibles au soleil, les albinos sont plus que quiconque susceptibles de développer des maladies de peau ainsi que des problèmes de la vision qu'il est essentiel de suivre et de soigner. Selon les contrées et les infrastructures disponibles, les soins ne s'avèrent pas toujours adéquats, ni suffisants.
Pour éviter des complications, l'albinos devra être très vigilant quant au soleil et se protéger avec des habits assez amples qui lui recouvrent le corps et les zones sensibles des bras, des jambes, des pieds, parfois des mains. Le port du chapeau ou de la casquette est conseillé de même que celui de lunettes assez sombres pour éviter les effets néfastes des rayons du soleil sur la rétine fragilisée. Bien évidemment l’usage de crèmes solaires à forte protection s’impose, de gouttes ophtalmologiques ou de traitements plus efficaces encore. Une différence pour laquelle il faut s’assurer quelques bonnes habitudes, mais aussi contrecarrer un imaginaire collectif qui n’est pas toujours très tendre avec la population albinos.